jeudi 8 février 2007

Des solutions différentes



le développement durable : imaginer des solutions innovantes
Le réchauffement de la planète et la pénurie d’énergie fossile sont les deux plus importants problèmes que rencontre l’humanité au XXIéme siècle. Or devant ces dangers multiformes qui nous menacent, nous semblons bien démunies pour réagir. Devant ces dangers qui menacent notre avenir et celui de nos enfants, quelles solutions faut-il envisager pour espérer s'en sortir ?
Celles que l'on nous propose apparaissent, le plus souvent, décevantes, irréalistes, imprécises, ou les trois à la fois. Faisons un rapide parcours de ce qui nous est proposé. Certaines mesures sont purement symboliques (par exemple, consacrer quelques minutes par jour à la TV pour sensibiliser la population), d'autres prennent la forme d'interdiction peu compatible avec l'exigence de liberté de nos contemporains (limiter la vitesse sur les routes), d'appel à la responsabilisation de chacun et aux gestes solidaires, en contradiction avec l'égoïsme de beaucoup. Les programmes politiques contiennent des objectifs chiffrés (atteindre 20% de productions énergétiques renouvelables) mais il est rarement dit comment les atteindre. On évoque des programmes de grands travaux écologiques (parc d’éolienne en pleine mer par exemple), qui demandent d’énormes investissements alors que nos sociétés sont déjà surendettées. On propose aussi, et on tente, de mettre en place des taxations écologiques, dans des sociétés de plus en plus rétives aux impôts.
En réalité, devant les problémes écologiques, les hommes et les femmes politiques se trouvent mal à l'aise : il y a urgence à prendre des décisions difficiles et impopulaires, ce qui ne cadre guère avec la logique démocratique, construite autour de la satisfaction des citoyens.

Il faut donc inventer de nouvelles manières de faire de la politique pour résoudre la quadrature du cercle que représente l'écologie politique. Je propose, dans ce texte, deux outils différents et complémentaire pour tenter, peut-être, de résoudre ces problèmes : il s'agit de la taxe incitative et de la taxe variable d'ajustement écologique (TVAE). Elles sont conçues pour être économiques et ne pas être impopulaires. Leur pragmatisme vise à faire prendre les « bonnes » décisions aux consommateurs et aux entreprises.
Elles se basent sur la même idée : dans nos sociétés de consommation, seule la valeur d'un bien permet de faire des choix respectueux de l'environnement. Aussi il faut d'abord récompenser financièrement toutes les décisions vertueuses d'achats ou d'équipement prises par les ménages comme par les entreprises et les pouvoirs publics. Comment y parvenir ? En taxant, de manière symétrique, tous les comportements et achats de produits peu respectueux de l'environnement.
Dans les pages qui vont suivre, on détaille cette démarche. Les hommes et femmes politiques de notre pays manquent de marges de manoeuvre, liées aux limites des ressources de la Nation. Or, en s'auto finançant, ces nouvelles outils permettent à la politique de retrouver ces lettres de noblesse : il s'agit d'accompagner la liberté des chacun en favorisant ou en limitant son action. Mais pour être efficace, les outils proposés sont complexes. Ils doivent aussi intégrer la nécessité de pouvoir être mis en place dans un court laps de temps : le temps des mandats électoraux..

2 commentaires:

Rcoutouly a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

On ne peut pas, même au nom de l'écologie, contourner la "logique démocratique".